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Paracétamol Expérience

Sous la direction de | Dorothée Schoonooghe

Avec | Nejm Halla, Laurence Katina, Manuela Leone, Leila Putcuyps, Philippe Rasse

Partenaires | Centre culturel des Riches-Claires, CCBW, Latitude 50, Monty Genappe, BAMP, Espace théâtral Scarabaeus.

creation
2020

par le traces collectif

Ce soir, c’est l’inauguration de « l’espace du vivant ». Les comédiens sont les hôtes du lieu. Pour célébrer cet hymne à la vie, ils accueillent les spectateurs avec un «petit kit de survie à destination des vivants» … De quoi s’armer pour traverser l’existence en une soirée, en toute disponibilité et en toute tranquilité... Ce soir, on va danser de joie  tout en crevant de peur, tels des poètes de l’instantané. Friands de dangers nous allons tenter de dire, malgré tout, ce qui nous traverse... Ce soir, tout est permis, on va parler sans tabou, se dévoiler… Aller à la rencontre des autres, les transformer et se laisser transformer... Ce soir, on va se brûler encore un peu, pour se permettre d’inaugurer cet « espace du vivant » qui déterminera cette place où nous nous trouvons, cette scène du possible où tout peux se jouer... 

Comment rendre un spectacle le plus vivant possible ?

Derrière chaque comédien, il y a un être humain qui respire.

 

Et si chaque soir, avec les mêmes mots, avec le même propos, avec les mêmes artistes, on générait un autre spectacle, un spectacle à l’image du public d’un soir. Et si aujourd’hui, en voyant ce monsieur, aux yeux un peu tristes, assis au cinquième rang, le comédien puisait dans son texte n’importe quelle réplique et la lui offrait… Premier échange, un dialogue s’installe, un nouveau spectacle commence… Et imperceptiblement, au cours de la représentation, les comédiens inversent le rapport et  le public est invité (presqu'à son insu) à prendre possession de « cet espace  du vivant »…Et pourtant, rien n’est vraiment improvisé !


Le contenu existe. Il découle de nos préoccupations : L’horreur est partout mais nous, au quotidien, on ne le vit pas (ou peu). Nous, ici en Europe, que pouvons-nous faire? Il y a en chacun de nous, un « Vladimir » ou un « Estragon » qui sommeille. Comme le disait Beckett : « quand on est dans la merde jusqu’au cou, il ne reste plus qu’à chanter. » Chanter, dire, créer... A travers des thématiques universelles , on va refaire le monde ! Utopique ? Tant mieux!
Il n’y a pas de scénographie figée, les costumes sur tringles peuvent être portés ou pas, et la restitution du texte sur scène n’est pas linéaire. La parole circule, se prend, se donne, se vole, se perd. Cet inconfort-là sur le plateau est un propos en soi. Tout est prétexte à créer un lien. La relation au public est similaire à celle que l’on rencontre dans le travail du clown. Le public devient un partenaire de jeu. Ses silences, son regard et ses réactions. Le vertige du « tout est possible », c’est un enjeu capital à conserver coûte que coûte. 

CONTACTS | tracescollectif@gmail.com

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